Grand débat politique

Ce 5 octobre Canopea Kaya - Belgian Coalition of Ecopreneurs et The Shifters Belgium ont lancé la campagne électorale 2024 avec un premier débat politique autour de 4 mesures destinées à encourager la transition de l’entreprise vers une économie régénérative. Et pour voter, se lever ou rester assis a libéré pas mal d’énergie, sans high tech !

Tout le monde s’est levé sur deux jambes ou presque, en faveur de la trajectoire de transition comme outil de pilotage vers la durabilité. Anne Reul s’y engage notamment au travers des accords de branche. Caroline Cleppert souhaite en faire un outil de “décarbonaction” et non une nouvelle tranche de reporting. Georges-Louis Bouchez adhère mais souligne qu’il faudra capter le CO2 émis. Benoit Quittre précise qu’une trajectoire de transition se fonde sur des objectifs scientifiquement fondés qui définissent la part que l’Etat, la région, le secteur et l’entreprise sont appelés à faire ensemble pour respecter les engagements internationaux. Chacun fait sa part.

Pour créer le statut de société à mission d’intérêt commun (SMIC), tous sont debout. Insistant sur le caractère d’intérêt commun proposé, encadrant les engagements sociétaux et environnementaux, Cabinet Jean-Marc Nollet annonce que la SMIC sera soutenue par ECOLO. Engagement que Jean-Luc Crucke prend aussi avec Les Engagés.be - Mouvement ParticipatifPierre-Yves Dermagne le souhaite mais ne peut pas encore engager le PS belge. A suivre ?
Pour l’inclusion de critères ESG contraignants sur les marchés publics, les positions sont plus nuancées. Pierre-Yves Dermagne plaide l’extension à des critères renforcés. Caroline Cleppert demande de veiller à renforcer l’accessiblité pour les PME. La priorité aux acteurs locaux est souhaitée par tous. Cabinet Jean-Marc Nollet plaide notamment pour intégrer l’empreinte écologique du mode de transport (km * intensité carbone). Pour Benoit Quittre, une des applications de la trajectoire de transition est d’en faire un critère d’éligibilité dans tout marché public.
Pour réguler la publicité pour les biens et services contribuant largement à la crise climatique et la dégradation de l'environnement, la salle est debout mais plusieurs partis et représentants d’entreprises le sont sur une jambe ou carrément assis. Cabinet Jean-Marc Nollet soutient la proposition car la publicité nous pousse à gaspiller. Jean-Luc Crucke doit en savoir plus sur les études montrant l’impact de la pub sur les comportements pour se positionner. Et Georges-Louis Bouchez annonce qu’il appelera au boycott du Black Friday, déjà pratiqué par la Camif. On ne manquera pas de le relayer !

La campagne est lancée sur le mode "dialogue" que Vinz Kanté a donné à ce débat.

Merci au large public présent, à Emery Jacquillat pour sa vision et ses réactions, à Sylvie Meekers pour sa synthèse, à Cecile TongletAntonia LEROYarnaud collignon et Jeremy Pontif ainsi qu’à Sophie BernardIsabelle GillardYael GlusmannCandice Enderlé et Jéremy El Alaoui

 

Kaya, Support 6 octobre 2023
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Assemblée générale 2023
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